A L'assaut du Mont Everest :

    Nous décidons de monter une expédition pour aller survoler le Mont Everest. C'est un challenge difficile car il faut faire du vol à haute
altitude : l'Everest cumule à 8848 m, soit 29000 pieds, et nous ne disposons que de petits avions à hélice !
    Sa position GPS est :     Longitude 27,9891 Nord et latitude 86,9246 Est

    Nous allons
décoller de l'altiport de Lukla, qui est le point de départ de tous les trecking et expéditions dans la région. C'est un altiport dangereux car, d'une part la piste est en pente, mais en plus elle a été construite perpendiculairement à la vallée, donc l'approche est réduite, et elle est balayée par des vents irréguliers et violents. Elle ne peut être utilisée que par très beau temps.

    Nous décidons de tenter le coup avec notre Maule Orion : c'est l'avion qui a la plus grande surface vitrée, et le paysage doit vraiment valoir le coup. Nous décollons de Katmandou et, comme le maule Orion est très bien adapté pour les atterrissages difficiles, l'arrivée à Lukla se fait sans problèmes :





    Nous décidons alors de tester la Maule Orion en altitude. Nous décollons de Lukla, mais, au lieu de partir vers la droite, en direction des sommets, nous partons vers la gauche, vers les hauts plateaux, afin de gagner le maximum d'altitude. Et c'est la déception : Le Maule plafonne à 16000 pieds, impossible de grimper plus haut !!!

       Nous décidons donc de tenter le coup avec notre Baron 58, puissant bi-moteur à hélices. L'atterrissage à Lukla est un peu plus difficile :



    Nous décidons alors de tester le comportement du Baron de la même manière;  Nous partons vers la gauche pour prendre de l'altitude, puis nous revenons en suivant la vallée vers les hauts sommets :



    Mais c'est encore raté : le Baron plafonne aussi vers 16000 pieds !

    Tant pis, quitte à aller explorer les hauts sommets, autant le faire avec le Maule Orion : Sa grande surface vitrée va nous permettre de profiter du paysage, et c'est un avion qui peut faire des atterrissages d'urgence sur des terrains difficiles !
    Nous repartons donc en suivant le même trajet pour gagner de l'altitude, mais cette fois nous passons devant Lukla et nous poursuivons en direction des vallées de l'Everest, en essayant de monter le plus possible;  Et c'est pas si mal !  nous apercevons enfin l'Everest de relativement près :



    Malheureusement, notre avion a fait le maximum, et nous n'avons plus assez de ressources pour faire demi tour en toute sécurité. Comme prévu, nous décidons donc d'atterrir dans une vallée d'altitude, de tourner l'avion, et de redécoller vers le fond de la vallée :




    Et c'est le retour à Lukla :



    Heureusement que nous avons tenté le coup avec le Maule Orion, que nous connaissons très bien, et qui permet ce genre de choses !
    ... Et c'est là que nous rencontrons un compatriote, qui est venu avec son Diamond Twinstar :



    Le Diamond Twinstar DA-42 est un bimoteur 4 places taillé pour la vitesse. Il est très léger, car il est construit en matériaux composites. Il est équipé de 2 moteurs turbo compressés,  qui lui donnent une vitesse ascensionnelle impressionnante, et lui permettent d'atteindre une vitesse de croisière élevée. C'est donc l'avion dont nous avons besoin pour survoler l'Everest.

    Notre compatriote accepte de nous le prêter, à condition que nous le ramenions ensuite à Katmandou, où il va redescendre avec notre avion. C'est mieux ainsi, car nous ne le connaissons pas assez pour atterrir sur l'altiport de Lukla.

    Après quelques explications, c'est le décollage :



    Nous nous dirigeons directement du coté des hauts sommets; la vitesse ascensionnelle est impressionnante !



    Et nous atteignons enfin l'Everest :




    Puis c'est la redescente dans la vallée, et l'atterrissage à Katmandou :




    Le Diamond Twinstar est un excellent avion pour faire des vols en montagne. Sa vitesse ascensionnelle élevée lui permet de remonter les combes et les vallées les plus abruptes, et c'est un plaisir de partir à l'aventure avec lui. Seuls petit bémols : sa surface vitrée est bien moins importante que celle du Maule Orion, et il est trop fragile pour atterrir hors des pistes goudronnées !

fin




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