Brouillard :
Nous avons ouvert une ligne régulière en Alaska,
entre Valdez (PAVD) et Anchorage (PANC), en desservant aussi les petits
aérodromes de Sheep Mountain (PASP) et Jonesville Mine (JVN), situés
sur le trajet.
Sur cette ligne nous utilisons
notre avion Cessna Skymaster 337: c'est un petit avion, à atterrissage
et décollage courts, qui appartient à la famille des avions "push-pull",
c'est à dire qu'il possède un moteur à l'avant et un moteur à
l'arrière. C'est un avion bien plus facile à contrôler qu'un
bimoteur classique en cas de panne de l'un des moteurs. C'est aussi un
avion rapide, que nous utilisons déjà en Antarctique :


Aujourd'hui la météo est mauvaise : des zones de
brouillard dense se sont installées sur la région, rendant le vol
dangereux. Les petits aérodromes ne sont pas équipés de pistes
balisées, et leur utilisation est très fortement déconseillée.
Toutefois, nous connaissons bien la région, et nos clients comptent sur
nous, aussi nous décidons de tenter le coup quand même. De toutes les
façons notre aéroport final est équipé pour les atterrissages par faible
visibilité. Nous verrons bien sur place si nous pouvons atterrir à
Sheep Mountain et à Jonesville.
Nous décollons donc de Valdez (PAVD), dans le brouillard :



Nous en sortons quand même assez vite, et nous
survolons les chaînes de montagnes avec une visibilité correcte :



Là où ça se complique tout d'abord, c'est pour atterrir à
Sheep Mountain (PASP) : une bande de brouillard masque complètement la zone où se situe la piste :

Heureusement, nous connaissons bien nos repères, et nous tentons le coup :


Nous découvrons la piste au dernier moment, et,
comme nous sommes bien dans l'axe, nous décidons d'atterrir :



Nous chargeons le fret et les passagers ...

... et nous redécollons aussitôt :


Nous sortons à nouveau du brouillard, et les passagers peuvent admirer le paysage :


Par contre, dès que nous descendons vers
Jonesville Mine (JVN)
la visibilité est à nouveau très réduite :

Mais la piste elle même est bien dégagée, aussi l'atterrissage se passe sans encombres :



Le temps de charger les nouveaux passagers, le
brouillard s'installe sur l'aérodrome, et le décollage, déjà délicat en
temps normal du fait de la piste très courte, est assez périlleux :

Maintenant, nous volons trop bas pour échapper au brouillard, et le trajet vers
Anchorage (PANC) se fait avec une visibilité bien réduite :


De ce fait, la tour nous conseille d'atterrir à l'ILS, ce que nous faisons :


Nous nous dirigeons enfin vers les portes, où nous déchargeons nos passagers :

fin