Atterrissages délicats :
L'un des points forts du Bronco ,
c'est son train d'atterrissage, très résistant : celui ci lui permet de
se poser sur des terrains vraiment très rudimentaires, et
une simple surface à peu près plane lui suffit pour atterrir. Mais la
robustesse de son train ne fait pas tout : un atterrissage hors piste
est toujours plus délicat qu'un atterrissage sur piste. Cette
difficulté est due au fait que la zone d'atterrissage n'est pas
matérialisée au sol. Il faut donc faire un premier passage, en repérant
une zone à peu près plane et bien dégagée, et prendre des repères afin
de bien identifier la direction de cette zone, mais surtout l'endroit
qui servira de seuil de piste. Durant l'approche, il est en effet
impératif de bien savoir à quel endroit l'avion doit toucher, afin de
bien contrôler sa descente.
Ces précautions étant prises, l'atterrissage se fait
sans encombre, d'autant plus que la possibilité d'inverser le pas des
hélices permet au Bronco d'atterrir sur une distance assez courte :




Le Bronco peut aussi atterrir sur une surface recouverte d'une couche épaisse de neige :


Pour une approche réussie, la prise de repères est impérative :






La robustesse du Bronco lui permet aussi
d'encaisser les petites erreurs d'appréciation, qui conduisent par
exemple à toucher le sol avant le seuil de piste ...
... ainsi que les atterrissages un peu "acrobatiques" :
ici, le terrain n'était pas du tout où nous l'attendions, et l'avion a
touché sur la roue droite, très cabré ...




... et là, la piste était tellement accidentée
qu'il était nécessaire de rouler d'abord sur le train arrière, avant
d'abaisser très progressivement le nez de l'avion, afin que ce soit le
train arrière qui encaisse le maximum de chocs durant le freinage :




fin